C’est toujours un peu la course avant une expo !

 

C’est bien simple, je me donne une liste interminable de trucs à faire avant de partir comme :

  • emballer toutes mes sculptures qui ont passé l’hiver bien au chaud à discuter dans mon buffet
  • repeindre mes socles (mais il pleut, alors c’est bien compliqué)
  • établir la liste des créations à exposer, imprimer les étiquettes
  • préparer tout le matériel nécessaire à l’installation et l’animation d’un atelier
  • ne pas oublier les books, les cartes postales, cartes de visite, livre d’or…
  • photographier quelques sculptures récentes
  • faire ma valise pour le week-end : quel temps va-t-il faire ?
  • acheter quelques nourritures histoire de ne pas laisser le frigo vide à la maison
  • j’en oublie sûrement…
  • ah oui !… finir de peindre et assembler toute la série des dernières bestioles 

 

atelier1

 

Que je vous explique…

 

Je modèle chaque animal en pâte à bois dans un ustensile ancien : cuillère à soupe, louche…

En général, je travaille par série, le temps que ça sèche à l’air libre, tranquillement. 

En séchant, la pâte à bois se contracte un peu : mon volume se détache alors du support. Je le reprends, le peaufine, fais disparaître toutes les petites irrégularités, le numérote au dos, et le laisse terminer de sécher, tranquillement…

Une fois bien sec, je ponce au papier de verre fin, volume après volume, délicatement, patiemment.

C’est là que peut commencer la mise en couleurs, à la peinture acrylique. Je procède par supperposition de nombreuses couches, diverses teintes : les glacis que j’aime tant créer pour mettre en valeur les reliefs de mes volumes, donner du corps à un pelage, un plumage. Les vêtements sont en général des aplats colorés choisis dans une large palette punchie. Vient alors le temps de créer les petits détails : le revers d’une veste, les fils d’un bouton, des motifs fleuris, une dentelle, des rayures… Et enfin donner la vie à mon animal avec ce petit point noir de l’oeil, si simple pourtant.

Chaque volume est ensuite signé et verni.

Chacun doit retrouver sa cuillère ou sa louche. C’est ça la récup, chaque cuillère est unique dans son galbe ! C’est pour cela que chaque volume est numéroté, chaque objet référencé… à chaque pot son couvercle ! Euh non… à chaque cuillère sa bestiole !

Je colle.

Sans oublier de percer chaque ustensile afin de pouvoir le suspendre facilement en y glissant une petite ficelle.

 

C’est simple non ?

 

Pour voir ces bestioles à Plumes et à Poils

et me rencontrer en chair et en os

venez dimanche et lundi prochain à Arros Nay, près de Pau.

Une réflexion au sujet de « C’est toujours un peu la course avant une expo ! »

  1. ça à l’air , mais pas si simple, bravo.

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