Du jamais vu

Merci à Charlotte Maury qui est venue à ma rencontre pour un petit interview express et la présentation de mon travail dans les pages été de La Dépêche du Midi.

L’article intitulé “Émilie Passal et ses animaux extraordinaire” est à retrouver en ligne.

Merci à Charlotte pour cette photo bien sympa !

Émilie Passal et ses animaux extraordinaires La Dépêche du Midi, mercredi 24 juillet 2024

INTERVIEW EXPRESS

Émilie Passal est une artiste utilisant de la pâte à bois, qui propose des sculptures pour le moins insolites. Dans son atelier chez Milie, en plein cœur de Saint-Girons, elle propose des stages de création, à vivre seul ou en famille.

En quoi consistent vos créations ?

J’ai un travail plutôt inclassable. Dans la matière comme dans la représentation, ça sort des sentiers battus. Je pars d’un objet, souvent gourmand, et j’y loge mes sculptures : des animaux, faits à ma façon. Je travaille avec de la pâte à bois, comme de la pâte à mollet durcissant. Il y a un côté imaginaire, coloré, un peu simplifié. C’est un peu enfantin, même poétique, avec ces objets que je détourne et à qui je donne une seconde vie. Puis les animaux ont un côté humanisé : je les habille, je leur donne une posture humaine. Ça rigole, ça raconte des histoires, et chaque personnage va parler à quelqu’un.

Pourquoi donner des cours ?

C’est pour mettre soi-même la main à la pâte, à partir de six ans mais il y a surtout des adultes. J’aime bien partager, transmettre, proposer des initiations, dans l’idée où chacun s’approprie la matière. En atelier on ne fait pas que des animaux. Parfois, ça part dans des directions très éloignées de mon travail, c’est super ! Puis c’est un complément d’activité, pour un métier qui peut parfois surprendre.

Qu’en retiennent les gens ?

En voyant mes sculptures, les gens font souvent référence à des livres jeunesse, à des films d’animation. Dans la symbolique, chacun y voit ce dont il en a envie. Ce qui est rigolo c’est que c’est un peu générationnel. J’ai 50 ans et ça peut réveiller quelque chose chez les gens de ma génération et même les plus âgés. Il n’y a pas d’âge. Mais ce que reconnaissent les gens, c’est que c’est du jamais vu.

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